Comme cet hiver, où les radios avaient déjà perdu globalement 2 millions d'auditeurs, les habitudes d'écoute des Français ont été profondément bousculées par la crise sanitaire, entre des vacances scolaires prolongées, un recours toujours massif au télétravail et des fermetures et un couvre-feu qui n'ont été levés progressivement qu'en mai et juin. Des conditions qui ont pénalisé en particulier l'écoute de la radio en mobilité, durant les trajets vers les lieux de travail ou d'étude. 

Sur la période qui va d'avril à juin, France Inter est restée selon Médiamétrie la station la plus écoutée du pays (comme sur l'ensemble de la saison écoulée), avec une audience cumulée de 11,3%, malgré un recul d'un point par rapport à la vague d'audience précédente (janvier-mars), tandis que RTL (groupe M6), à 10%, a cédé un demi-point.

Dans ce contexte très défavorable pour les stations généralistes, NRJ a tiré son épingle du jeu (-0,1 point à 8,4%), repassant devant franceinfo (-0,7 point à 8,2% d'audience cumulée).

Parmi les autres stations, RMC (groupe Altice), en repli depuis le départ de Jean-Jacques Bourdin de sa matinale en début de saison, s'est stabilisée à 5,8% d'audience cumulée, devant France Bleu (-0,4 point à 5,6%).

La descente aux enfers se poursuit pour Europe 1 (groupe Lagardère), dont la saison s'est terminée par une grève et des départs en série, et qui perd encore 0,7 point à 4,3%.