A partir de 14H00, les 523.199 élèves de Terminale des lycées généraux et technologiques se pencheront sur les sujets de ces épreuves, nées de la réforme du baccalauréat décidée par le ministre Jean-Michel Blanquer.

Elles ont été reportées de mars à mai en raison du Covid et ne sont donc pas prises en compte dans Parcoursup, la plateforme d'admission dans l'enseignement supérieur. Un élément important pour les lycéens.

Le calendrier a été décalé, mais le programme a été arrêté en mars, à la date à laquelle les épreuves auraient dû se dérouler, pour que le candidat n'ait "pas de tension excessive dans sa préparation en amont", avait souligné lundi Edouard Geffray, numéro deux du ministère de l'Education. 

Les candidats passeront chacun deux épreuves, affectées d'un coefficient 16 chacune. Ces épreuves de spécialité représentent un tiers des résultats du bac, calculés sur 100 points.

Sur le volet sanitaire, le ministère de l'Education nationale n'impose aucune disposition particulière, ni aucune recommandation du port du masque. 

"Du fait de la crise sanitaire (du Covid-19), les deux précédentes sessions nous avaient conduits à prendre des aménagements très substantiels. C'est finalement la première fois que les épreuves terminales de spécialité peuvent se tenir dans le format prévu", a rappelé Edouard Geffray.

En 2020, les lycéens de Terminale avaient obtenu --ou pas-- leur baccalauréat sur la base de leurs notes en contrôle continu. A cause de la pandémie, les épreuves avaient été annulées.

L'an dernier, le contrôle continu avait encore représenté l'essentiel de la note finale de l'examen. La philosophie avait été la seule épreuve écrite, avec le français en Première.

Enjeu réduit

L'enjeu de ces épreuves écrites de spécialité s'est toutefois réduit après les annonces d'aménagement en raison de la crise sanitaire: le report de deux mois empêche la prise en compte de ces notes dans Parcoursup et donc dans les dossiers examinés par les établissements auxquels ont candidaté les futurs bacheliers.