Avec précisément 47.361 hectares brûlés depuis le début de l'année, la France a connu, dès juillet, un record de surfaces incendiées, selon le Système européen d'information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.

Ce bilan, qui est encore provisoire, est en partie dû au résultat des deux incendies qui ont ravagé, le mois dernier, de 20.000 hectares de forêt en Gironde. Ce record a été atteint alors que la haute saison des feux n'est pas encore terminée. Le risque reste très élevé en raison du cumul des vagues de chaleurs (une quatrième vague s'abattra sur l'Hexagone la semaine prochaine) et d'une sécheresse exceptionnelle qui s'est durablement installée en France.

Toujours selon l'EFFIS, ce sont 9.814 hectares, en moyenne, qui ont été réduits en cendres, entre 2006 et 2021. Cependant, cette moyenne annuelle "était de l'ordre de 45.000 hectares pour toute la France dans les années 1970-1980", affirmé à l'AFP Jean-Luc Dupuy, directeur de recherches à l'Inrae d'Avignon.