Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé mercredi 27 juillet au micro de France Inter, une revalorisation des retraites pour janvier 2023. La bataille autour de cette revalorisation a fait l'objet de vives discussions à l'Assemblée nationale dans la nuit du 26 au 27 juillet, où un amendement d'abord voté par les groupes d'opposition a ensuite été rejeté après une demande de seconde délibération par le gouvernement.

"Il n’y avait pas de raison de garder cet amendement (sur la revalorisation de 500 millions supplémentaires pour le retraites)", a expliqué le locataire de Bercy, soulignant que celui-ci était "à un demi-milliard d’euros" et qu’il est "responsable des comptes publics". "Je l’aurais accepté si nous n’avions pas déjà engagé une revalorisation des retraites de 5,1 % et si je ne prenais pas l’engagement qu’en janvier 2023, il y aura aussi une nouvelle revalorisation parce que l’inflation va augmenter d’ici là", a-t-il précisé.

Pour rappel, les pensions de retraite ont été revalorisées automatiquement de 1,1% en janvier dernier. L'Assemblée a voté, le 20 juillet, une hausse supplémentaire de 4%, rétroactive au 1er juillet.

Maintien du bouclier énergétique jusqu'à la fin de l'année

"D’ici la fin 2022 nous maintiendrons le bouclier énergétique", a annoncé Bruno Le Maire. Interrogé sur la suite, le ministre a répondu : "Si les prix de l’énergie continuent à flamber dans les mois qui viennent, il faudra que l’on voie qui on protège en priorité" début 2023.

"Le bouclier sur l’électricité et sur le prix du gaz […] est garanti jusqu’à la fin de l’année 2022, c’est ce qui a été voté aussi tôt ce matin (27 juillet)", a réaffirmé le ministre. En ajoutant qu'"il n’y aura pas de factures différenciées en fonction des revenus" mai que "nous avons des dispositions pour soutenir les plus fragiles, ça s’appelle le chèque énergie", a-t-il ajouté.