Après des semaines d'incertitudes, Xavier Bertand a finalement annoncé lundi 11 octobre qu'il participerait au congrès de LR qui désignera le candidat de la droite à la présdentielle au nom d'un "rassemblement" qui écarte l'hypothèse potentiellement mortifère d'une double candidature. Une décision saluée par les Républicains, dont Nicolas Sarkozy. "On a toujours raison quand on fait le choix d'être fidèle à sa famille", a commenté mardi à Châteauroux l'ancien chef de l'État.
"Je ne veux plus commenter les choses car je donnerais l'impression que je suis toujours dans la vie politique. Ce n'est plus ma place", a toutefois ajouté l'ancien président de la République, interrogé par quelques journalistes en marge d'une séance de dédicaces de son livre "Promenades" (Ed. Herscher). Il a précisé qu'il prendrait position "pendant la présidentielle".
"On est une famille politique qui aime s'incarner", a poursuivi Nicolas Sarkozy. "Depuis son fondateur le général De Gaulle, Georges Pompidou, Jacques Chirac, moi-même... Il y a des périodes de transition qui sont moins simples. Moi-même avant d'être le leader, j'avais été sifflé, il a fallu que je construise, ce n'était pas évident. Ça prend du temps, il faut être patient"."
"Parfois, ils disaient (les militants), avec lui c'était plus simple. Un chef, une équipe, un projet... Bon, ben, c'était une autre époque. Moi, je ne critique pas", a-t-il encore ajouté. Pour la première fois lundi, un sondage Ifop pour SudRadio a placé Xavier Bertrand d'accéder au deuxième tour de la présidentielle, puisqu'il ferait autant que Marine Le Pen (16%), quoique loin derrière Emmanuel Macron (25%).