Le traineau du Père Noël sera-t-il plus léger qu’à l’accoutumée en 2022 ? Alors que les enfants n’ont plus qu’un petit mois à attendre avant de pouvoir déchirer le papier de leurs cadeaux, ils pourraient bien découvrir une mauvaise surprise sous le sapin cette année. La raison : une hausse globale du prix des jouets depuis l’an dernier, assure, jeudi 24 novembre, RTL qui a mené l’enquête. 63% d’entre eux, déjà mis en vente l’an dernier, seraient concernés par cette augmentation, avec une majoration moyenne de 3,70 euros.

Ce qui, à l’arrivée, pourrait faire moins de cadeaux à déballer le 25 décembre au matin.

Pour affirmer cela, RTL a passé en revue les célèbres catalogues où sont présentés "des jouets par milliers". Premier constat, la taille compte, puisque les plus gros jouets tels que les vélos coûtent jusqu’à 30 euros de plus qu’en 2021. Du côté des "classiques" comme la poupée Barbie version Noël, elle est affichée à 37 euros, soit 8 euros supplémentaires par rapport à l’année dernière. Mais d’après RTL, ce sont les jouets électroniques qui remportent la palme de la plus grosse augmentation
 
Comme pour tous les autres produits sujets à la forte inflation qui déferle sur l’Europe depuis plusieurs mois, c’est la hausse du prix de l’énergie qui est mise en cause par les fabricants, souligne la radio, aussi bien le gaz que l’électricité employés pour la confection des jouets et pour leur acheminement jusqu’en France. Car comme l’affirmait Michel-Edouard Leclerc, sur l’antenne de BFMTV le 2 octobre dernier, peu de ces jouets sont fabriqués dans l’Hexagone. "Tout va coûter plus cher (...), ça va coûter plus cher d'offrir des jouets à ses enfants", avait-il par ailleurs ajouté.