"Si 2021 marquera la fin de la crise et de la pandémie comme tout le monde l'espère, il faut aussi que 2021 marque la sortie du +quoi qu'il en coûte+", a-t-il affirmé.

"Pendant toute l'année 2020, nous avons dépensé massivement pour soutenir les entreprises et les Français dans la crise. Cela a été possible car nous sortions d'une année 2019 qui avait été bonne du point de vue économique grâce à notre action, et car nous avions assaini les comptes depuis 2017", a-t-il poursuivi. 

Mais, a-t-il ajouté, "le niveau de dépenses que nous connaissons aujourd'hui n'est pas soutenable dans le temps". 

Pour faire face à l'épidémie, l'État a engagé 44,1 milliards de dépenses supplémentaires, dont 41,8 milliards de dépenses d'urgence, selon des chiffres de Bercy.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait indiqué un peu plus tôt mercredi que la crise et les moyens déployés par l'État se traduisaient "par le déficit budgétaire le plus élevé de notre histoire contemporaine", lors d'une audition par la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Le déficit de l'État -hors périmètre des collectivités locales et de la sécurité sociale- s'est ainsi creusé de 85 milliards d'euros, passant de près de 93 milliards l'an dernier à 178,2 milliards d'euros